Visite au musée Archéa de Louvres (95) de l'exposition temporaire
« Les petits pots dans les grands : potiers antiques et médiévaux du Pays de France ».
ARCHÉA se penche sur un matériau essentiel pour l'archéologue : la poterie. Cette exposition permet de mieux comprendre la vie et le travail
des potiers des origines à l'époque moderne.
40 tonnes de poteries : c’est la quantité impressionnante de céramique retrouvée par les archéologues dans la vallée de l’Ysieux, au nord de Paris,
en 20 années de recherches. Ce matériau, façonné par l’homme du passé, fréquemment retrouvé aux cours des fouilles, nous renseigne sur
différents aspects de la vie quotidienne, autant dans l’Antiquité qu’au Moyen Âge.
En Île-de-France comme dans beaucoup d’autres régions, une production locale de céramiques est attestée aux périodes antique et médiévale.
Les sites antiques de Beaumont-sur-Oise, Villeparisis, Mareuil-lès Meaux ou la Boissière-École en attestent. Sur le territoire du Pays de France,
le site antique d’Écouen/Saint-Brice, puis au Moyen Age, le centre de production céramique millénaire de la vallée de l’Ysieux notamment autour
du village de Fosses complètent véritablement les connaissances. À chaque période, les fouilles archéologiques mettent au jour des productions
locales, plus ou moins de qualité et des productions importées, symboles de l’évolution et de l’importance de certaines modes.
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Visite de l'abbaye de Fontaine-Guérard et du château de Bonnemare (27).
« L’abbaye de Fontaine-Guérard ».
Vers 1135, Amaury Ier de Meulan, seigneur de Gournay (aujourd’hui Gournay-sur-Marne), fonde un prieuré de femmes en un endroit appelé
Fontaine-Guérard, lieu où coule une source, sur les terres d'un certain Guérard (Gérard en normand). Vers 1190, sur la demande de Gautier
de Coutances, archevêque de Rouen et grand bienfaiteur de monastères, Robert III de Beaumont dit blanches mains, comte de Leicester
et cousin d’Amaury de Meulan, fait un don important assurant la renaissance de l’établissement.
Il ne reste aujourd’hui pratiquement rien des bâtiments extra-claustraux, sinon, au nord, le cellier voûté que surmonte la chapelle
Saint-Michel. Par contre, s’articulant avec les ruines de l’église abbatiale, le bâtiment claustral fermant à l’est le quadrilatère
conventuel est pratiquement intact. Il constitue un ensemble homogène de haute qualité, avec notamment ses deux salles du rez-de-chaussée
(salle capitulaire et salle de travail des moniales) et son dortoir à l’étage. Il s’agit là d’un témoignage notable à la fois de
l’architecture monastique anglo-normande du début du XIIIe siècle et du plan généralement adopté dans les abbayes cisterciennes. De plus,
les bâtiments conservés n’ayant guère subi de modifications aux siècles succédant au Moyen Âge, le visiteur découvre l’abbaye sous son
apparence médiévale.
Les vestiges de l’abbaye font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 6 avril 1937.
« Le château de Bonnemare ».
Nicolas Leconte, seigneur de Draqueville achète en 1555 un ancien manoir médiéval, qui aurait été habité par Raoul de Bonnemare,
héros du lai des Deux-Amants de Marie de France. Conseiller au Parlement de Normandie en 1570, il construit le château actuel, ainsi que
le châtelet d'entrée, la chapelle et les bâtiments de ferme.
Étienne de Fieux acquiert les lieux en 1637. Il modifie en 1668 les bâtiments de ferme avec notamment l'agrandissement du pressoir.
Le château devient au XVIIIe siècle la propriété de la famille Cromelin de Villette puis de Charles Le Blond. Il est successivement racheté
au XIXe siècle par Louis Alexandre, banquier à Rouen, Louis Cavelan, commerçant et en 1888 par Gustave Gatine, notaire à Paris et aïeul des actuels propriétaires.
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Visite du site de
Vieil-Evreux (Gisacum).
Gisacum est le nom actuellement donné à une vaste agglomération religieuse gallo-romaine de 250 hectares située sur le territoire de cinq communes du département de l'Eure :
Le Vieil-Évreux, Miserey, Cierrey, Le Val-David et La Trinité.
Le nom exact n'est pas connu. Le nom de Gisacum a été donné au XIXe siècle à la suite de la découverte d'une inscription mentionnant le dieu Gisacus. Un savant local,
Auguste Le Prévost, fit alors le rapprochement avec un toponyme mentionné dans la vie de saint Taurin, premier évêque chrétien d'Évreux. Selon cette vie, écrite au IXe siècle,
le préfet romain local Licinius résidait dans sa « villa de Gisai » (Gisiaco villa), qui symbolise alors le lieu du paganisme. Il n'en fallut pas plus à
Auguste Le Prévost pour identifier le site gallo-romain à cette « villa de Gisai » et nommer le site Gisacum, afin de le distinguer clairement du chef-lieu
de cité Mediolanum Aulercorum (Évreux, à 6 km), que les autres chercheurs situaient alors sur la commune proche du Vieil-Évreux.
Les archéologues ont ensuite établi que les deux villes se sont développées en parallèle.
Le nom a été repris il y a quelques années par le département de l'Eure pour nommer le récent site touristique et culturel qu'il a créé en 2001,
en réalisant un jardin archéologique autour des thermes de la vaste ville-sanctuaire qui est désormais présentée dans un musée de site (centre d'interprétation archéologique
inauguré en 2005). Les recherches se poursuivent actuellement sur le temple situé au cœur de l'agglomération gallo-romaine.
Il y a d'ailleurs au moins deux autres Gisay dans l'actuel département de l'Eure : Gisay-la-Coudre (Gysaium 1124) et un hameau Gisay à Thevray.
Ces deux toponymes remontent sans aucun doute au gaulois Gisacon, latinisé en Gisacum, composé avec le suffixe celtique -āko- « lieu de » puis « propriété de ».
Il est précédé d'un élément mal identifié -Giso- que l'on retrouve également dans Gisors (Gisortis 968), associé au nom gaulois du gué : -rito- / -ritu-. (source Wikipedia)
Visite de la Chocolaterie Cluizel. à Damville (27).
Michel Cluizel a voulu partager la passion de sa vie avec le grand public. C'est pourquoi il a, avec ses enfants, décidé de créer en 2002
le Chocolatrium afin de faire découvrir l'univers et la culture du chocolat, les métiers de cacaofèvier, confiseur et quelques secrets de chocolatier.
Parfums envoûtants, objets insolites... un captivant parcours d'initiation au chocolat et de découverte de l'histoire du cacao, mêlés aux évolutions de l'entreprise familiale qu'est la Manufacture Cluizel.
Le Musée/Chocolatrium est un lieu où se conjuguent culture, curiosité et gourmandise. Sur plus de 500 m2, la Galerie, la Cinémathèque, l'Atelier de Découverte,
agrémenté d'une dégustation animée, reçoivent chaque année plus de 16.000 visiteurs.
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