Activités de l'Aamadvo
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2025
Visite au musée Archéa de Louvres (95) et sa nouvelle expo temporaire![]() Superbe expo qui nous a montré tout l’intérêt que portent les archéologues aux déchets de toutes natures trouvés lors de leurs fouilles, des éclats de pierres taillées ou pas, des tessons de poteries ou de verreries en passant par des excréments divers ou des ossements parfois bien « charcutés ». Notre jeune guide conférencière a bien mis l’accent sur la chronologie des découvertes, sur la diversité des déchets ou considérés comme tels et sur le fait que le moindre reste des civilisations enfouies suscite l’intérêt grandissant des archéologues mais aussi de toutes les branches scientifiques qui étudient notre passé. En effet les « déchets » contiennent des trésors d’informations comme des traces de découpe sur des silex, des pollens, des témoignages de cuisson ou des graffitis voire des signatures comme sur les amphores. En fait, une excellente fenêtre sur un passé révolu mais qui se révèle peu à peu à nous au fil du parcours muséal, une visite d’une heure qui nous a fait remonter très loin dans la chronologie de notre histoire mouvementée tout en nous sensibilisant, à la fin du parcours, sur la réflexion à mener aujourd’hui face au devenir de nos déchets. Un problème des plus actuels et des plus discutés n’est-ce-pas ? Bravo à nos amis d’Archéa et merci à notre jeune guide pour sa compétence et sa clarté. Visite au château de Chantilly ![]() A l’entrée des appartements, nous avons été pris en charge par une guide conférencière d’une très grande compétence et d’une très grande disponibilité pour répondre à toutes nos remarques et nos questions. Au rez-de-chaussée du vieux château et longeant l’immense plan d’eau, les différentes pièces des appartements privés se présentent comme une suite de chambres et de bureaux aux styles très différents. En effet certaines pièces sont décorées en style Renaissance alors que les appartements ont été occupés au 19ème siècle, des meubles au style Louis XV dans une autre pièce ainsi qu’une petite « singerie » qui surprend le visiteur juste avant d’entrer dans l’austère chambre du Duc au simple lit de camp rappelant son rôle de général lors de la conquête de l’Algérie. Le plus émouvant fut la visite de la chambre de la duchesse Marie-Caroline de Bourbon-Siciles (1822-1869), duchesse d'Aumale, car elle ne l’occupa que quelques semaines avant que la Monarchie de Juillet ne soit balayée, obligeant la famille royale à émigrer en Angleterre où la duchesse mourut sans revoir son château. Le duc mourut aussi loin de son château, à Palerme où il était allé soigner une maladie pulmonaire. Son corps repose dans la chapelle royale de Dreux. Notre guide nous informa que tout était resté « dans son jus » comme du temps des occupants. En effet, le dernier propriétaire, Henri d’Orléans, n’ayant pas de descendance légua le château à l’Institut de France et son testament précisait que tout devait rester figé comme c’était de son vivant. En résumé, une très belle visite pleine de rappels historiques et architecturaux bien mis en valeur par Alizée notre guide et on la remercie pour sa prestation et son aimable accueil. |
Visite du musée Senlecq à l'Isle Adam.![]() Un ensemble de peintures et de gravures du XVIIIe siècle retrace l’urbanisation de L’Isle-Adam sous l’influence de commanditaires prestigieux : les princes de Conti, aristocrates à l’origine de la construction d’un splendide château aujourd’hui disparu mais dont une maquette permet l’évocation et les Bergeret, mécènes du peintre Fragonard et inventeurs d’un des plus beaux parcs à folies français. Un important dépôt consenti par le musée des Beaux Arts de Bordeaux permet l’exposition temporaire des aquarelles préparatoires exécutées par Bergeret pour l’édification des fabriques du parc. Le musée d’Art et d’Histoire Louis-Senlecq conserve un des plus beaux ensembles d’œuvres de Jules Dupré. Grande figure de la peinture de paysage de la vallée de l’Oise, Jules Dupré (né à Nantes) est lié dès l’enfance à ce territoire par sa famille paternelle, originaire de Parmain. Autour de Théodore Rousseau et de Jules Dupré gravitent également Léon-Victor Dupré (1816-1879), frère et élève de Jules, Auguste Boulard (1825-1897) et Pierre-Isidore Bureau (1827-1876). Puis c’est au tour d’artistes comme Louis Renet-Tener (1845-1925), Louis Lemaire (1824-1910) ou encore Charles Agard (1866-1950), de poser un nouveau regard sur les paysages de L’Isle-Adam et de sa région Visite du musée de la Nacre et de la Tabletterie à Méru. ![]() De l’arrivée de la matière première (coquillages d’espèces très diverses, os, corne…) à l’élaboration des produits finis et à la commercialisation de nombreuses étapes se succèdent dans des ateliers différents sur le site ou chez les façonneurs où un véhicule viendra les chercher le soir ou en fin de semaine. Notre guide nous précisa que les petits boulots à domicile, comme la mise en cartes des boutons par exemple par les épouses des boutonniers, n’étaient pas rémunérés. Un film documentaire nous a été projeté et nous avons pu mesurer la passion qui animait tous ces ouvriers malgré la difficulté de ces métiers et la vie dans le bruit et la poussière de nacre. Nous avons eu le temps par la suite d’admirer, au premier étage, les collections du musée venant de tous les pays du monde, une collection très riche et très bien mise en valeur dans ce musée dans lequel transparaît encore le souvenir de ces milliers de travailleurs de la nacre et du bouton. |
Les « Journées européennes de l’archéologie ».![]() Dans le cadre des Journées européennes de l’archéologie, l’équipe du musée de Guiry s’est ingéniée à créer un « Village de l’archéologie » dans l’espace de l’allée cavalière face au splendide château de Guiry, village constitué de deux rangées de barnums séparées par une grande promenade le tout sous un beau soleil de juin (photo). ![]() Sur la gauche de la photo dans les stands du SDAVO (Service départemental archéologique du Val d’Oise) et du CRAVF (Centre de recherche archéologique du Vexin français) les responsables se prêtaient volontiers au jeu des interrogations des nombreux curieux. Un peu plus loin une compagnie spécialisée dans ce genre d’animation avait monté un espace de fouille sur lequel les enfants s’initiaient aux arcanes de la recherche dans un sol sableux où des artefacts avaient été dissimulés par les animateurs et tout cela dans une bonne humeur conviviale. Dans un autre stand (photo) ![]() Vers le fond de l’espace ludique les animateurs avaient installé une sorte d’espace-game dans lequel les enfants pouvaient, en passant par de nombreux pièges et en répondant à des énigmes sortir victorieux de l’épreuve en trouvant un vase mystérieux. En revanche attention s‘ils se trompaient, le fouet d’Indiana veillait… Sur la droite de l’espace, tous nos amis du musée archéologique avaient installé des stands qui proposaient aux enfants (ou aux parents) de restaurer des céramiques à l’aide de ruban adhésif (photo) ![]() Et toutes ces animations dans une très belle ambiance familiale où le jeu et la curiosité se mêlaient pour susciter et attiser l’intérêt du public - averti ou pas - pour un passé enfoui qui ne demande qu’à émerger. |