Activités de l'Aamadvo depuis l'année 2004
2024
Exposition Van Gogh à Auvers-sur-Oise,
À l’occasion des 170 ans de la naissance de Vincent van Gogh, le Château d’Auvers accueille une exposition exceptionnelle consacrée aux quatre dernières années de la vie de Van Gogh. L’exposition permet à ses visiteurs de découvrir les explorations géographiques et artistiques de Van Gogh en France de 1886 à 1890, Paris, Arles, Saint-Rémy de Provence avec un focus particulier sur son séjour à Auvers-sur-Oise, où il a créé plus de 75 tableaux en moins de 70 jours. Mêlant numérique, œuvres originales de peintres contemporains de Van Gogh, l’exposition dévoile les sources d’inspiration de l’artiste.

2023
Evreux, La cité épiscopale, le Moulin Navarre et l’ancien hôpital de Navarre.
Le cœur historique d'Evreux invite à la balade. La cité épiscopale est composée de la cathédrale Notre-Dame et de l'ancien palais qui abrite désormais le musée. Le site du moulin de Navarre se compose d'un ensemble de bâtiments en briques rouges datant du XIXe siècle : moulin à blé et sa boulangerie, une brasserie de pommes, un double bélier hydraulique et une ancienne ferme. Le site abrite diverses machines du patrimoine industriel. A l'initiative du Docteur Maximilien Parchappe, l'édifice situé à proximité du site où s'élevait le château de Navarre, résidence de l'ex-impératrice Joséphine de Beauharnais, ouvre ses portes le 1er Août 1866 pour accueillir 170 hommes puis 150 femmes deux ans après. Il faudra néanmoins attendre la loi du 30 juin 1838, dont l’asile de Navarre sera une application tardive, pour que la psychiatrie ait un véritable cadre légal..

2022
Le château d'Heudicourt fut édifié à partir de 1574 par Michel SUBLET. En 1666, Bonne de Pons, nièce du Maréchal d’Albret et grande amie de Madame de Maintenon,épousa Michel Sublet. En 1803, les propriétaires vendirent la propriété à Martin-Roch-Xavier Estève, Trésorier du Gouvernement. Il entreprit la restauration du château en arasant les ailes latérales qui étaient en ruine. Martin Estève qui avait été promu Trésorier général de la Couronne fut fait comte de l'Empire en 1809 par Napoléon. La famille Estève est actuellement toujours propriétaire du domaine.

L’abbaye Saint-Germer-de-Fly est une ancienne abbaye de bénédictins. Fondée dans les années 630 par saint Germer, son premier abbé, elle est ravagée par les Vikings au siècle suivant et délaissée par les moines. L'église abbatiale du XIIème siècle est un remarquable exemple de transition de style roman-ogival, sa Sainte-Chapelle du XIIIème située dans le prolongement de l'église abbatiale est en pur gothique de style rayonnant, c'est la réplique de la Sainte-Chapelle de Paris construite par Saint-Louis.
Le château d'Ambleville est de style Renaissance situé dans le Vexin français. Le domaine, classé au titre des monuments historiques, fait partie du parc naturel régional du Vexin français.
Un portrait de Louis XVIII, en costume de sacre, orne l'escalier XVIIIe du château. Salon des cuirs d'Avignon Louis XIV, vers 1670, galerie des tapisseries. Cabinets en ébène du XVIIe.
Les jardins des XVIIe et XVIIIe siècles ont été remaniés en 1928 par la marquise de Villefranche, et s'inspirent de ceux de la Villa Gamberaia restaurés en 1906 à Florence. Ils offrent un exemple particulièrement abouti de jardin à l'italienne. Il a reçu le label Jardin remarquable, décerné par le Ministère de la culture.
Beauvais - Les incontournables
à 10h00 la cathédrale Saint-Pierre en visite guidée.
à 11h30 une présentation par le conférencier de l’horloge astronomique.
à 12h30 Repas dans un restaurant partenaire de l’O.T.
à 14h30 Visite guidée du musée de l’Oise (MuDO)
2019
Visite du château de Champlâtreux , à Epinay-Champlâtreux et de la nouvelle exposition au musée Archéa de Louvres (95)
« Tomber sur un os, quand les archéologues font parler les morts ».
Le château de Champlâtreux a été construit entre 1751 et 1757 par l'architecte Jean-Michel Chevotet. Situé à Épinay-Champlâtreux, il fut la résidence de campagne de la famille Molé, illustre famille de parlementaires parisiens, et est désormais la résidence des Ducs de Noailles depuis le XIXᵉ siècle. Le château, avec toutes ses parties construites et son parc, a été classé monument historique par arrêté du 9 mars 1989.
Le château se situe à l'emplacement d'une partie du précédent château qui suivait un plan en équerre, démoli en 1750. Bâti en une seule campagne, il s'agit d'un magnifique exemple d'architecture de style rocaille, d'une rare homogénéité. Les élévations sont inspirées du château d'Asnières, réalisé à compter de cette date par Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, confrère de Chevotet à l'Académie royale d'architecture. La bâtisse se compose d'un pavillon central polygonal vers la façade occidentale, avec deux ailes latérales de quatre travées de gauche et de droite, se terminant par des pavillons d'angle de deux travées. Le rez-de-chaussée comporte les pièces de réception, des salons, l'oratoire et la bibliothèque, et les étages abritent les chambres. La mansarde est destinée aux chambres des domestiques. Le toit couvert d'ardoises est formé en coupole au-dessus des extrémités du pavillon central, qui couronne ainsi le château. Sous cette énorme toiture, se succèdent encore deux niveaux de combles au-dessus de la mansarde du second étage : le troisième étage comprend six chambres, et le quatrième étage un unique appartement. Les jardins à la française conçus par Chevotet ont été remplacés en 1823 par un parc paysager à l'anglaise dessiné par les frères Thouin. Des restitutions partielles effectuées depuis 1930 ont toutefois permis de retrouver le dessin de l'avant-cour, de la grande allée qui mène au château ainsi que d'une partie des jardins à l'ouest. Ici s'ouvre une immense perspective sur le bois de Champlâtreux, avec un petit bassin rond au centre. Les détails du jardin français ont disparu, mais les cyprès plantés autour des anciens parterres permettent d'en deviner les grandes lignes. Au nord, le jardin anglais reste assez intact.
« De verre et de pierre » : Visites multiples avec un atelier de verrier et le château de Canteloup.
Le château de Canteloup se situe sur le territoire de la commune d'Amfreville-sous-les-Monts, dans le nord-est du département de l'Eure, dans la région naturelle de la vallée de la Seine. Il se trouve à l'écart du bourg, sur les bords de la Seine, face à la Grande île.
Il est construit vers 1610 pour Jacques II Hallé, sur un fief existant depuis le XIIe siècle.
Il est restauré à la suite d'un incendie le 24 avril 1910.
Le château de Canteloup fait l'objet d'une inscription par arrêté du 2 décembre 19972. Celle-ci comprend les façades, toitures et parties suivantes à l'intérieur : rez-de-chaussée et escalier, cellier, chapelle Sainte-Marguerite et commun sud-est.
Visite accompagnée de l’atelier du maître-verrier Wladimir Grünberg à Pont-de-l’Arche. Wladimir Grünberg a ses racines dans la stabilité de paysans lorrains et, d'autre part, dans le mouvement des grands parents paternels venus des pays tartares, de la Russie, de la Pologne, de la Hongrie.
Né en 1971, il habite en France, dans l'Eure, en Normandie depuis une dizaine d'année. Auparavant, il a vécu pendant deux ans dans un ermitage en Bretagne afin de retrouver une paix intérieure en harmonie avec la nature qui lui avait fait défaut pendant les longues années à travailler l'actualité au travers de l'infographie, temps de la jeunesse, du confort et de l'insouciance. Il aime un art limpide, un art qui révèle sa complexité avec simplicité ; il aime les jeux d'ombres et de lumière et ces antagonismes paradoxaux qui gèrent la réalité de notre quotidien.
Visite de Senlis.
D'origine vraisemblablement romaine, Senlis en tant que ville remonte apparemment au IIème siècle avant notre ère quand une tribu celte, les Sylvanectes, réside dans les environs. La ville est appelée Augustomagus — le « marché d’Auguste ». À la fin du IVème siècle, Saint Rieul évangélise la contrée et devient le premier évêque de Senlis.
La construction de la première cathédrale de Senlis commence à la fin du Xème siècle. Sous les Capétiens, Senlis est une ville royale, demeure des rois de France, d’Hugues Capet à Charles X.
Au XIème siècle, Senlis semble être une ville d’une certaine importance, avec son château royal, le siège d’un diocèse, une cathédrale, au moins trois autres églises paroissiales, trois abbayes, dont Saint-Vincent refondée en 1065 par Anne de Kiev. La cathédrale Notre-Dame de Senlis nait à partir de 1154 sous l’impulsion du roi Louis VII. En 1170, l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem établit une commanderie, un hôpital et une église à Senlis. La ville connaît son apogée aux XIIème et XIIIème siècles. Elle vit du commerce de la laine, du cuir et de la fourrure. Une comparaison des plans de Senlis et de Paris au XIIIème siècle suggère que Senlis est alors plus grande que la capitale. Plusieurs halles spécialisées témoignent d’une intense activité marchande. Les moulins à eau se multiplient sur la Nonette (une dizaine, de celui de l’abbaye de la Victoire jusqu’à celui de Saint-Nicolas-d’Acy). La viticulture se développe, le sol sablonneux autour de la ville lui étant jugé favorable. Il paraît même que que cette culture était la plus importante dans les environs immédiats de Senlis.
2018
Visite au musée Archéa de Louvres (95) de l'exposition temporaire « Les petits pots dans les grands : potiers antiques et médiévaux du Pays de France ».
ARCHÉA se penche sur un matériau essentiel pour l'archéologue : la poterie. Cette exposition permet de mieux comprendre la vie et le travail des potiers des origines à l'époque moderne. 40 tonnes de poteries : c’est la quantité impressionnante de céramique retrouvée par les archéologues dans la vallée de l’Ysieux, au nord de Paris, en 20 années de recherches. Ce matériau, façonné par l’homme du passé, fréquemment retrouvé aux cours des fouilles, nous renseigne sur différents aspects de la vie quotidienne, autant dans l’Antiquité qu’au Moyen Âge. En Île-de-France comme dans beaucoup d’autres régions, une production locale de céramiques est attestée aux périodes antique et médiévale. Les sites antiques de Beaumont-sur-Oise, Villeparisis, Mareuil-lès Meaux ou la Boissière-École en attestent. Sur le territoire du Pays de France, le site antique d’Écouen/Saint-Brice, puis au Moyen Age, le centre de production céramique millénaire de la vallée de l’Ysieux notamment autour du village de Fosses complètent véritablement les connaissances. À chaque période, les fouilles archéologiques mettent au jour des productions locales, plus ou moins de qualité et des productions importées, symboles de l’évolution et de l’importance de certaines modes.
Visite de l'abbaye de Fontaine-Guérard et du château de Bonnemare (27).
« L’abbaye de Fontaine-Guérard ». Vers 1135, Amaury Ier de Meulan, seigneur de Gournay (aujourd’hui Gournay-sur-Marne), fonde un prieuré de femmes en un endroit appelé Fontaine-Guérard, lieu où coule une source, sur les terres d'un certain Guérard (Gérard en normand). Vers 1190, sur la demande de Gautier de Coutances, archevêque de Rouen et grand bienfaiteur de monastères, Robert III de Beaumont dit blanches mains, comte de Leicester et cousin d’Amaury de Meulan, fait un don important assurant la renaissance de l’établissement.
Il ne reste aujourd’hui pratiquement rien des bâtiments extra-claustraux, sinon, au nord, le cellier voûté que surmonte la chapelle Saint-Michel. Par contre, s’articulant avec les ruines de l’église abbatiale, le bâtiment claustral fermant à l’est le quadrilatère conventuel est pratiquement intact. Il constitue un ensemble homogène de haute qualité, avec notamment ses deux salles du rez-de-chaussée (salle capitulaire et salle de travail des moniales) et son dortoir à l’étage. Il s’agit là d’un témoignage notable à la fois de l’architecture monastique anglo-normande du début du XIIIe siècle et du plan généralement adopté dans les abbayes cisterciennes. De plus, les bâtiments conservés n’ayant guère subi de modifications aux siècles succédant au Moyen Âge, le visiteur découvre l’abbaye sous son apparence médiévale.
Les vestiges de l’abbaye font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 6 avril 1937.

« Le château de Bonnemare ». Nicolas Leconte, seigneur de Draqueville achète en 1555 un ancien manoir médiéval, qui aurait été habité par Raoul de Bonnemare, héros du lai des Deux-Amants de Marie de France. Conseiller au Parlement de Normandie en 1570, il construit le château actuel, ainsi que le châtelet d'entrée, la chapelle et les bâtiments de ferme.
Étienne de Fieux acquiert les lieux en 1637. Il modifie en 1668 les bâtiments de ferme avec notamment l'agrandissement du pressoir. Le château devient au XVIIIe siècle la propriété de la famille Cromelin de Villette puis de Charles Le Blond. Il est successivement racheté au XIXe siècle par Louis Alexandre, banquier à Rouen, Louis Cavelan, commerçant et en 1888 par Gustave Gatine, notaire à Paris et aïeul des actuels propriétaires.
Visite du site de Vieil-Evreux (Gisacum). Gisacum est le nom actuellement donné à une vaste agglomération religieuse gallo-romaine de 250 hectares située sur le territoire de cinq communes du département de l'Eure : Le Vieil-Évreux, Miserey, Cierrey, Le Val-David et La Trinité.
Le nom exact n'est pas connu. Le nom de Gisacum a été donné au XIXe siècle à la suite de la découverte d'une inscription mentionnant le dieu Gisacus. Un savant local, Auguste Le Prévost, fit alors le rapprochement avec un toponyme mentionné dans la vie de saint Taurin, premier évêque chrétien d'Évreux. Selon cette vie, écrite au IXe siècle, le préfet romain local Licinius résidait dans sa « villa de Gisai » (Gisiaco villa), qui symbolise alors le lieu du paganisme. Il n'en fallut pas plus à Auguste Le Prévost pour identifier le site gallo-romain à cette « villa de Gisai » et nommer le site Gisacum, afin de le distinguer clairement du chef-lieu de cité Mediolanum Aulercorum (Évreux, à 6 km), que les autres chercheurs situaient alors sur la commune proche du Vieil-Évreux. Les archéologues ont ensuite établi que les deux villes se sont développées en parallèle.
Le nom a été repris il y a quelques années par le département de l'Eure pour nommer le récent site touristique et culturel qu'il a créé en 2001, en réalisant un jardin archéologique autour des thermes de la vaste ville-sanctuaire qui est désormais présentée dans un musée de site (centre d'interprétation archéologique inauguré en 2005). Les recherches se poursuivent actuellement sur le temple situé au cœur de l'agglomération gallo-romaine.
Il y a d'ailleurs au moins deux autres Gisay dans l'actuel département de l'Eure : Gisay-la-Coudre (Gysaium 1124) et un hameau Gisay à Thevray. Ces deux toponymes remontent sans aucun doute au gaulois Gisacon, latinisé en Gisacum, composé avec le suffixe celtique -āko- « lieu de » puis « propriété de ». Il est précédé d'un élément mal identifié -Giso- que l'on retrouve également dans Gisors (Gisortis 968), associé au nom gaulois du gué : -rito- / -ritu-. (source Wikipedia)

Visite de la Chocolaterie Cluizel. à Damville (27).
Michel Cluizel a voulu partager la passion de sa vie avec le grand public. C'est pourquoi il a, avec ses enfants, décidé de créer en 2002 le Chocolatrium afin de faire découvrir l'univers et la culture du chocolat, les métiers de cacaofèvier, confiseur et quelques secrets de chocolatier.
Parfums envoûtants, objets insolites... un captivant parcours d'initiation au chocolat et de découverte de l'histoire du cacao, mêlés aux évolutions de l'entreprise familiale qu'est la Manufacture Cluizel.
Le Musée/Chocolatrium est un lieu où se conjuguent culture, curiosité et gourmandise. Sur plus de 500 m2, la Galerie, la Cinémathèque, l'Atelier de Découverte, agrémenté d'une dégustation animée, reçoivent chaque année plus de 16.000 visiteurs.
2017
Visite au musée Archéa de Louvres (95) de l'exposition temporaire « La Dolce Villa, vivre à la romaine dans les campagnes du Nord de la Gaule ». Cette exposition met particulièrement en lumière les collections conservées à ARCHÉA, issues des opérations archéologiques réalisées sur le territoire de Roissy Pays de France et notamment le site de la villa gallo-romaine du Thillay qui ont fait l’objet d’un long travail d’étude et de restauration. Les peintures murales ainsi révélées, issues des bains de la villa sont présentées pour la première fois au public.
Des objets archéologiques venus de toute l’Île-de-France et de la Picardie sont par ailleurs présentés, grâce à des prêts accordés par le musée d’archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye, le service départemental et le musée archéologique du Val d’Oise, le service archéologique interdépartemental Yvelines / Hauts-de- Seine et l’association ADRACHME, l’association Jeunesse Préhistorique et Géologique de France, l’INRAP et les services régionaux de l’archéologie des Hauts-de-France et d’Île-de-France, le musée intercommunal d’Étampes, le musée de Picardie, le Centre d’étude des peintures murales romaines (APPA-CEPMR) et le Centre de recherche archéologique de la Vallée de l’Oise (CRAVO).
L’exposition fait en effet la part belle à l’expérience et à l’immersion dans le monde gallo-romain au moyen notamment de reconstitutions, maquettes, outils multimédia et interactifs sollicitant les cinq sens pour toucher, reconstituer, sentir, entendre et appréhender de façon plus intime le quotidien des habitants des villas.
Visite au musée d'Archéologie national de Saint-Germain-en-Laye de l'exposition « Austrasie, le royaume mérovingien oublié ». Cette exposition dédiée au royaume des Francs de l'Est, est la première consacrée à l'Austrasie, berceau de la dynastie mérovingienne, qui a connu un fort rayonnement entre 511 et 717.
A cette époque, l’Est de la France et de la Belgique, le Luxembourg et l’Ouest de l’Allemagne ne constituaient qu’un seul royaume s’étendant de part et d’autre du Rhin, pour moitié sur d’anciennes provinces impériales et pour moitié sur des territoires de traditions germaniques. C’est pourquoi, cette Terre-de-l’Est ou Austrasie des Francs a-t-elle été l’un des États apparus avec la chute de Rome où s’est opéré de la manière la plus manifeste le métissage entre les deux legs de l’Antiquité : la culture « classique » des Romains et la culture « barbare » des Germains. De ce double héritage est en effet née la civilisation médiévale, caractérisée par une société originale et des identités nouvelles illustrant un monde complexe et dynamique, bien différent du cliché d’« âges obscurs » chers aux auteurs et artistes des XIXe et début XXe siècles.
Sujet de nombreux écrits contemporains francs ou étrangers (notamment byzantins) ayant récemment fait l’objet d’une relecture plus objective, cet ancien royaume franc s’est aussi révélé riche d’un patrimoine archéologique nous renseignant sur de nombreux aspects de la vie quotidienne à l’époque, qu’il s’agisse du monde urbain ou rural, religieux ou laïc, aristocratique ou populaire. En plus d’objets mérovingiens incontournables comme l’épée ornée d’or du chef de Lavoye ou le coquillage de la dame de Chaouilley venu de l’Océan indien (tous deux conservés au MAN), l’exposition sera donc également l’occasion de présenter les résultats de campagnes archéologiques récentes, parfois inédits. Elle permet enfin de mieux comprendre ce territoire européen, certes aujourd’hui morcelé mais que la dernière réforme territoriale a partiellement ressuscité en France sous le nom de région « Grand-Est ».
Visite du château de Guiry-en-Vexin (95). Le château d'Ambleville est un château Renaissance situé dans le Vexin français. Le domaine, classé au titre des monuments historiques, fait partie du parc naturel régional du Vexin français. Il a reçu le label Jardin remarquable, décerné par le Ministère de la culture.
2016
Visite du Fort de Cormeilles-en-Parisis (95) le matin sur une idée d’un de nos amis, membre de l’Aamadvo, et l’après-midi, à 15h, visite-conférence sur l’église Saint-Martin de Cormeilles par M. Mathieu Lours, docteur en Histoire et spécialiste de l’architecture religieuse.
Visite du château d'Ambleville (95). Le château d'Ambleville est un château Renaissance situé dans le Vexin français. Le domaine, classé au titre des monuments historiques, fait partie du parc naturel régional du Vexin français. Il a reçu le label Jardin remarquable, décerné par le Ministère de la culture.
Visite de l’église de Magny-en-Vexin (95). Incendiée par les Anglais en 1436, l'église est reconstruite presque intégralement au XVIe siècle ; les piliers du clocher sont les seuls vestiges de l'établissement primitif. Le nouveau sanctuaire se révèle cependant rapidement insuffisant face à l'expansion démographique. Un nouveau chœur est donc construit au début du XVIe siècle. La réalisation en incombe à Guillaume Le Maistre, architecte de Gisors. C'est l'un de ses confrères, Jean Grappin, qui est ensuite choisi pour réédifier le transept, ainsi que la partie sud de la nef, dont les travaux se poursuivent jusqu'en 1609. Les deux cloches, réalisées en 1859 et 1864, sont l'œuvre de Hildebrant, fondeur de l'Empereur.
Visite du château de Fleury-la-Forêt (27). Cet imposant château du XVIIe siècle est édifié en silex et briques rouges, situé non loin de Lyons-la-Forêt. À l'intérieur, le guide vous fera découvrir les pièces meublées : la cuisine normande aux superbes cuivres et faïences, le salon, les chambres... Ainsi que le musée de poupées anciennes entourées de leur mobilier d'époque.
À l'extérieur, partez à la découverte des caves du château, de la chapelle et du lavoir, qui évoquent les scènes de la vie d'autrefois.
Visite de l’abbaye de Mortemer (27). C'est une abbaye d'hommes cistercienne fondée en 1134 par le roi Henri 1er d'Angleterre entre Lyons-la-Forêt et Lisors dans l'Eure. La plupart des bâtiments d'origine datant des XIIe et XIIIe siècles sont à l'état de ruine et ont fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques en date du 20 décembre 1966. Le grand logis est une batisse du XVIIe siècle en bon état qui abrite le musée de l'abbaye.
Visite du château de Martainville. Le château est classé au titre de Monument Historique en 1889 et la ferme en 1931. En 1905, le domaine est racheté par un marchand de bestiaux et le château est alors en bien mauvais état. L’Etat rachète le domaine en 1906, ce qui le sauve de la destruction. Vidé de son mobilier d’origine, le château est confié en 1955 au Conseil Général de Seine-Inférieure pour y installer un musée sur les arts et traditions de Normandie qui ouvrira ses portes au public en 1961.
Aujourd’hui, le château de Martainville abrite le Musée des Arts et Traditions Normands, propriété du Département de la Seine-Maritime.
Visite du château de Vascœuil. Ce château abrite un centre régional d'art et de culture, qui organise régulièrement des expositions depuis 1970 : une galerie ouverte de sculptures dans le parc attenant, qui réunit en permanence une cinquantaine d’œuvres originales (bronzes, marbres, céramiques, mosaïques) de Braque, Chemiakin, Cocteau, Salvador Dalí, Pierre Székely, Vasarely, Volti...
Le château abrite également le musée Jules Michelet, où est reconstitué le cabinet de travail au sommet de la tour du château, bureau où l’historien français (1798-1874) écrivit son Histoire de France et Histoire de la Révolution française.
2015
Visite de l’exposition "Gaulois d'ici et d'au-delà" au musée Archéa de Louvres (95). Exposition réalisée en partenariat avec le service départemental d’Archéologie du Val d’Oise (SDAVO), l’Institut national en recherche archéologique préventives (Inrap), le CNRS, et l’association Jeunesse préhistorique et géologique de France (JPGF).
Visite du château d’Anet et de la chapelle royale de Dreux. C'est en 1547 que Diane de Poitiers, veuve de Louis de Brézé, Grand Sénéchal de Normandie, fit commencer la construction du château d'Anet. Cinq années devaient suffire à l'achèvement des travaux que dirigea le célèbre architecte Philibert de l'Orme et auxquels collaborèrent Benvenuto Cellini, Germain Pilon, Jean Cousin, Léonard Limousin.
Visite culturelle dans l'Oise.
Le château de Montataire. Il a été construit au XIIe siècle par le comte Renaud II de Clermont. De style néogothique, il est composé d'un corps de logis en équerre flanqué de quatre tourelles rondes d'angle de diamètres différents. Le bâtiment a été remanié à diverses reprises au cours des siècles, et doit principalement son état actuel à l'action de la famille Madaillan, propriétaire des lieux de 1466 à 1756.
L'abbaye Royale du Moncel. L'abbaye du Moncel fut occupée par les clarisses. Le succès de cette branche féminine fut considérable malgré des dissensions internes entre tenantes d’une stricte application de la règle (XVe siècle : réforme de sainte Colette) et partisanes d’un adoucissement, convenant davantage à l’origine noble de beaucoup de sœurs, à commencer par Isabelle de France, sœur de saint Louis et fondatrice de l’ordre de France. L’abbaye du Moncel semble d’ailleurs avoir connu rapidement un relâchement de la discipline et notamment du vœu de clôture.
Particularité de cette abbaye : elle suit la réforme de l’ordre de Urbain IV (Clarisses Urbanistes) qui exempt les sœurs du privilège de pauvreté.
Exposition au château de La Roche Guyon « La vie aristocratique au XVIIIème siècle » : quatre-vingt-cinq oeuvres prêtées par le musée national de la Renaissance nous font revivre dans les grands salons du château le quotidien de l’aristocratie du XVIIIe siècle. Et à Buchelay (78), l’exposition « Vivre et travailler autrefois ».
2014
Au musée archéologique de Guiry-en-Vexin, le Centre de Recherches Archéologiques du Vexin Français (CRAVF) a proposé une conférence dont l'objet était :
- 2014 : il y a 800 ans naissait le futur Saint Louis. Blanche de Castille et son fils Louis IX favorisèrent tout au long de leur vie plusieurs ordres religieux dont les Cisterciens.
Dans la vallée de l’Oise, ils fondèrent deux abbayes prestigieuses : Royaumont et Maubuisson.
le fossé des latrines
Par Monique Wabont / SDAVO.
Conférence de Pierre Ickowicz, conservateur en chef du Château-Musée de Dieppe : Les ivoires de Dieppe,
collection de pièces conservées au Château-Musée de Dieppe.
Conférence sur le mobilier bourgeois régional français à travers l'histoire, par M. Roger Tilly, président de l'AAMADVO : le temps de Pierre Gole, André-Charles Boulle ou Jean-Henri Riesener.
2. de Louis XIV à Louis XVI.
commode de Boulle
Balade en Vexin normand : le château de Gaillon et, aux Andelys, le Château-Gaillard et le musée Nicolas Poussin.
Conférence de Séverine Hurard / INRAP : les fouilles préventives sur le site du camp de Saint Sébastien, en bordure de la forêt de Saint-Germain-en-Laye (78), camp d'entraînement des troupes d'élite de Louis XIV. Ces fouilles ont révélé les structures des fortifications et quantités d'objets
pipes en terre
de la vie quotidienne des soldats.
Visite du château de Rambouillet , ancienne résidence royale et ancienne résidence présidentielle de 1896 à 2009,
et du château de Maintenon. D'abord forteresse, celui-ci fut transformé en château de plaisance auquel Madame de Maintenon ajouta une aile.
Cycle "paroles d'archéologues" : "les paysans gaulois" un exemple d'organisation de la campagne en Plaine de France à l'âge du fer, sur les communes du Plessis-Gassot et du Mesnil-Aubry (95). Par Caroline Touquet Laporte-Cassagne / SDAVO.
Au Musée d'Archéologie Nationale de Saint Germain en Laye : la Grèce . Les civilisations millénaires qui ont peuplé la Grèce reviennent sur le devant de la scène.
Cycle "paroles d'archéologues", conférence : "Helmut le mammouth" . Le mammouth de Changis, surnommé Helmut par la communauté scientifique, est un squelette complet (omoplates, vertèbres, molaires et défenses) de mammouth laineux découvert en juillet 2012 sur la commune de Changis-sur-Marne (77). Par Grégory Bayle / INRAP.
2013
Conférence sur le mobilier bourgeois régional français à travers l'histoire, par M. Roger Tilly, président de l'AAMADVO.
Le samedi des Métiers d'art au musée archéologique de Guiry en Vexin. Visite de l'exposition "Odyssée en Val d'Oise".
Journée en Normandie avec une visite guidée de l'abbaye du Bec-Hellouin (15 km au S-O de Rouen) le matin à 10h et l’après-midi à 15h, le château de Beaumesnil (entre Conches et Bernay).
Balade en Beauvaisis et Pays de Bray : le château de Troissereux , de style Renaissance, bâti essentiellement aux XVe et XVIe siècles, Gerberoy , le plus vieux village de Picardie et l'abbaye Saint Germer de Fly , de style gothique primitif.
Journée au domaine de Chantilly (le château-musée et ses collections nombreuses, le parc et les jardins…) et à
l'abbatiale de Saint Leu d'Esserent.
Cycle de quatre conférences sur le mobilier français et sur les métiers de sculpteurs-ébénistes et leurs outils, par M.Tilly, président de l'Aamadvo :
1. du roman jusqu'à Louis XIII.
2012
Conférence sur la nécropole mérovingienne de Gaillon-sur-Montcient (78/95) par M. Stéphane Régnard, enseignant, président du CRAVF (Centre de Recherches Archéologiques du Vexin Français).
Visite de l'Apothicairerie des Hôpitaux généraux royaux à Saint Germain en Laye, puis, du château de la Malmaison à Rueil Malmaison.
Les Gaulois sont là ! au musée de Saint Germain en Laye et le château de Monte-Cristo, demeure et parc d'Alexandre Dumas à Port-Marly.
L'invention d'un trésor : vaisselles précieuses de la Renaissance au Musée National de la Renaissance à Ecouen.
Le château de Stors. Visite de la maison de plaisance des princes de Conti, et l'après-midi, visite du Musée des tramways à vapeur et des chemins de fer secondaires français (MTVS) de Butry-sur-Oise.
Conférence de M. Tilly, président de l'Aamadvo, sur les métiers de la campagne au XIXe siècle, agrémentée d'un diaporama, ainsi que d'une vidéo présentée ici.
2011
Rouen, musée des antiquités : exposition «Redécouverte des collections d'égyptologie» par une guide du musée.
Abbaye Saint-Georges de Boscherville à Saint-Martin de Boscherville (76).
Vigny-Longuesse, la carrière : visite guidée par M. Christian Montenat, géologue, chercheur, membre de l'institut A. de Lapparent-Beauvais.
Saint-Germain-en-Laye, exposition temporaire «Golasecca», le commerce à l'âge du fer.
Théméricourt, la Maison du Parc.
Gisors, le château (guide de l'office de tourisme).
Guiry-en-Vexin, exposition «Ruines et Vestiges» et Wy, le musée de l'outil.
Guiry-en-Vexin, conférence de M. Philippe Soulier sur André Leroi-Gourhan.
2010
Ecouen, château-musée national de la Renaissance : exposition «François 1er et Soliman le Magnifique».
Conférence de M. Olivier Omnes «Techniques et déontologie dans la restauration des objets archéologiques».
Vigny-Longuesse, la carrière : visite guidée par M. Christian Montenat, géologue, chercheur, membre de l'institut A. de Lapparent-Beauvais.
Château de la Roche-Guyon : visite guidée.
Théméricourt, la Maison du Parc.
Domaine de Villarceaux, visite guidée.
Orville, les vestiges du château médiéval : commentaire de M. François Gentili, archéologue de l'INRAP.
Le musée «Archéa» de Louvres (95) : visite des collections permanentes.
2009
Auvers-sur-Oise, le musée Daubigny, visite commentée par un bénévole de l'association du musée.
L'abbaye de Royaumont.
Méru-sur-Oise, le musée de la nacre.
Pontoise, la vieille ville, la cathédrale Saint-Maclou.
Compiègne, le château-musée, la vieille ville.
Le château de Versailles, visite guidée des petits appartements privés de la reine.
Conférence sur l'archéologie du verre antique et du haut moyen-âge par Mme Nicole Vanpeene, archéologue, chercheuse et membre de l'AFAVerre.
2008
Beauvais : la cathédrale , le musée municipal et le musée de la Tapisserie.
Saint-Arnoult à Warluis, près de Beauvais, le prieuré.
L'abbaye de Chaalis par une guide locale.
Verneuil-en-Halatte, le musée des graffitis anciens par M. Serge Ramond, le fondateur.
Rouen, le musée de la Céramique et le musée Le Secq des Tournelles.
Buchelay, exposition «Recto-Verso» lors de la biennale de l'écrit. Visite commentée par Mme Dargery, présidente de l'association «Signes et Images».
2007
Chartres, la cathédrale et le Conservatoire du Machinisme et des Pratiques Agricoles (COMPA).
Sceaux, le château-musée : exposition temporaire sur les peintures d'Ile de France.
Mantes-la-Jolie : l'église Sainte-Anne de Gassicourt et la collégiale de Mantes (visite guidée par un conférencier).
Le site gallo-romain de Genainville : Visite et conférence de M. Vermeersch, archéologue, maître de conférences à l'Université de Cergy-Pontoise "Genainville et la problématique de l'eau".
Guiry-en-Vexin, visite de l'exposition «Femmes-déesses» par Mme la directrice du musée.
2006
Senlis : les arènes, les remparts (guidée par M. Marc Durand, archéologue municipal) et la vieille ville et
la cathédrale par une guide locale.
Conférence préparatoire à la visite de Rouen par Mme Dargery, ancienne directrice du musée archéologique du Val d’'Oise.
Visite du Vieux Rouen, la vieille ville et le musée des antiquités de Seine-Maritime, l'aître St Maclou (visite guidée par une conférencière de l'Office du Tourisme).
Montmorency, la collégiale, la ville haute et le musée J.J. Rousseau (visite guidée par le responsable de la culture de la ville d'Enghien).
Guiry-en-Vexin, visite de l'exposition «150 ans d'archéologie en Val d'Oise», visite commentée assurée par Mme la directrice-adjointe du musée.
2005
Conférence de M. Pierre-Jean Trombetta sur l'état des lieux de l'archéologie à Mantes-la-Jolie (Avril).
Conférence de M. Bernard Poirier sur «Pontoise, du moine Taillepied à nos jours» (juin).
L'abbaye du Val, visite par le propriétaire M. Serge Foucher (juin).
Evreux, le musée archéologique par un guide local et le site gallo-romain de Gisacum , le Vieil-Evreux par M. Laurent Guyard, responsable du site.
L'église de Guernes, le retable par M. Landrevie, enseignant d'Histoire et l'église de Vétheuil et son retable incomplet : commentaire par une bénévole de l'association de sauvegarde de l'église (novembre).
2004
L'Anatolie : conférence de Mme Tulceanu (universitaire, agrégée d'Histoire).
Conférence préparatoire à la visite de Rouen par Mme Dargery, ancienne directrice du musée archéologique du Val d’'Oise.
Château de Bizy (par la propriétaire des lieux).
Le vieux Vernon : par un bénévoles d'une association de sauvegarde.
Le château de Boury-en-Vexin, visite par le propriétaire.
La basilique Saint-Denis, exposition «Basilique secrète» et visite du musée archéologique (visite commentée par la directrice du musée).
Guiry-en-Vexin, visite de l'exposition «le cheval, symbole de pouvoir dans l'Europe préhistorique» par Mme la directrice-adjointe du musée.






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